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Faire la charité à un homme non méritant / Le Rav et Gaon Dov Lior

La question a été posée au Rav Dov Lior concernant
Un pauvre qui n'est pas méritant
Le Rav et Gaon Dov Lior
Réponse:
En accordant la charité (Tsédaka) à un tel homme, on ne
s'acquitte pas d'un devoir religieux. La Tsédaka est un
sujet intéressant. Bien qu'on pense s'être acquitté d'un
devoir en faisant la charité, si le receveur est tel qu'il
ne mérite pas qu'on la lui fasse, selon les règles relatives
aux pauvres (ce qui est énuméré par Maïmonide à la fin des
halakhoth des dons aux pauvres), on ne s'est pas acquitté du
commandement de la Tsédaka.
Il existe également une expression talmudique : «Rabbi
Eliézer a dit: "Sans les tricheurs, nous serions des
fauteurs"». Tout individu qui tend la main, s'il s'agit d'un
homme honnête qui réclame, nous sommes obligés de lui donner
quelque chose. Mais comme il est possible qu'il soit un
tricheur, à un tel individu il n'est pas obligatoire de donner.